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Les constellations c’est n’importe quoi.

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5 clips

Frank Zappa disait que les clips détournaient l’attention de l’auditeur pour lui faire oublier la médiocrité de la musique qu’on lui servait.
Parfois c’est vrai.
Mais quand quelqu’un fait d’un clip une véritable œuvre d’art, ça force le respect, il faut bien l’avouer Monsieur Zappa. Et quand, en plus, le fond sonore est de qualité, ça fait double respect, et je publie.
Première rasade de grand art.

1 – Queens of the stone age – Go with the flow
Certes, je ne suis pas objectif, c’est les Queens of the stone age. Mais objectif ou non, ce clip est non seulement beau, mais en plus il est classe.

2 – General elektriks – Take back the instant
Quand je vois ça je me dis que la France gagne en crédibilité. Ils sont français et ils sont forts, très forts. Depuis que j’ai découvert ce clip, Arno Salters est comme une sorte de demi-dieu pour moi.

3 – Arctic Monkeys – Crying lightning
J’aime avant tout la chanson, mais je trouve le clip très réussi. Ici pas de prouesse technique, mais l’aspect volontairement tiré par les cheveux (je ne parle pas de la coupe du chanteur) crée une ambiance particulière.

4 – The white stripes – Fell in love with a girl
On le connait tous celui-là, il est très moche, il est moitié en Lego et moitié pas en Lego parce qu’il leur manquait sûrement des rush, mais eux ont fait ce qu’on aurait tous aimé faire.

5 – Radiohead – There, there
Quand l’un des plus grands groupes du monde signe l’un de ses meilleurs titres, on évite le clip façon montage des meilleurs moments en studio. On fait un clip à la hauteur du truc. Ben voilà.

6 – Bonus
Le petit clip bonus qui détend. Si vous le connaissez déjà il faut le revoir. Si vous ne le connaissez pas il faut le voir. Vraiment.

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Profil gériatrique…

Avez-vous remarqué qu’à chaque fois que des mecs creusent un trou dans le sol pour des travaux quelconques, il y a un vieux monsieur qui regarde ?
Non ?
Alors regardez mieux, ça ne rate jamais. Bon, certes, il faut tomber sur l’instant T, mais je tombe tellement souvent sur l’instant T (je pense qu’ils se relayent) que j’en suis arrivé à l’équation un trou = un vieux. Le papy s’intéresse aux trous dans le sol, c’est un sujet qui le fascine. La dernière fois que j’ai vu un grand-père observer l’avancée d’un fabuleux trou sur le trottoir, j’ai d’abord refoulé l’idée d’organiser des files d’attente payantes parce que j’ai pas le temps, et puis je me suis posé une question : est-ce que, quand je serai vieux, je m’arrêterai systématiquement à la vue d’un bonhomme orange qui répare des tuyaux de canalisation ?
Difficile à dire. Est-ce que quelqu’un sait à 30 ans comment il sera à 75 ?
Sans penser aux symptômes physiques et pas rigolos de la vieillesse, il m’arrive de me projeter, et de m’octroyer toutes ces petites choses que j’ai observées chez les personnes âgées. Je me sens l’envie aujourd’hui de partager une petite synthèse.

Quand je serai vieux, je trouverai que c’est rare les enfants polis et bien élevés. Quand je verrai un gamin dire « au revoir » j’alerterai les parents de leur bon boulot, ça leur fera plaisir. Pour les autres j’aurai des remarques à faire, mais je les dirai tout en nuances, je suggérerai, je sous-entendrai, je glisserai du demi-marmonnement ponctué de « oooooh ben », de « oulah dis voir » et de sourires gênés à l’attention des parents laxistes. Plutôt que d’attaquer direct sur la façon dont les mômes seront élevés, je me contenterai de dire « il est sage hein » quand ils dormiront dans leur poussette, ça implique qu’ils le sont pas tellement quand ils dorment pas.
Concernant les progrès matériels liés au confort de bébé et des parents, je trouverai ça futile, parce que de mon temps on s’en sortait très bien sans. « Tu sais mon fils, nous à l’époque on avait pas ça donc tu peux t’en passer ». CQFD.

Quand je serai vieux, j’aurai peur des chiens des jeunes. Quand je parlerai aux maîtres, je marquerai un léger écart de la tête (imperceptible) tout en m’intéressant pour me sentir rassuré. Je dirai que j’avais un chien avant, qu’il était gentil mon chien. Je penserai « plus gentil que le tien jeune voyou ». À chaque station de tram je me demanderai s’il va enfin descendre avant que je me fasse attaquer, parce que quand même, il aura beau me dire qu’il est gentil hein, eh ben… quand même.

En même temps, dans l’ensemble je me sentirai pas rassuré. Quand je serai vieux, je me sentirai plus fragile, plus agressable. C’est bien connu que les jeunes agressent les vieux, ils auront aucun respect pour nous dans 45 ans les jeunes, ils seront pas polis avec nous comme on l’était avec nos vieux à nous, et même qu’on a inventé le terme « personnes âgées » pour tout arranger.

Quand je serai vieux je porterai des bob et des casquettes. Pas pour le style mais pour avoir chaud aux oreilles. Je m’en foutrai j’en emprunterai aux jeunes, y aura des trucs marqués dessus, des noms de groupes ou de bière ou de drogues que je ne connaitrai pas, mais je les porterai avec nonchalance, parce que faut pas déconner, le temps d’aller chercher trois courgettes ça convient bien.

Quand je serai vieux il fera plus froid qu’avant. Pas à cause de la vieillesse, non, la météo, objectivement, ce sera plus ce que c’était. D’ailleurs je chercherai la chaleur dans les files d’attente des caisses de supermarchés, en me collant aux gens devant moi. Ça les fera râler mais je regarderai ailleurs et je ferai comme si j’entendais pas.
J’aurai la goutte au nez en hiver, et je mettrai trois plombes à l’essuyer, la laissant pendouiller entre mes deux narines, telle la goutte au bout du robinet de la cuisine qu’on fixe des heures durant en attendant qu’elle se détache et en se disant toutes les 5 secondes « ça va être maintenant », non, alors « ça va être maintenant », non, « cette fois c’est maintenant »…
Je marcherai en zigzagant et ça bloquera la route à ceux qui vont plus vite que moi. Un coup à gauche, un coup à droite, un coup à gauche… oh génial, un trou dans le sol…

Quand je serai vieux, j’aurai arrêté l’ouverture d’esprit depuis quelques décennies. Je trouverai que mes idées sur la vie sont les bonnes depuis le jour où j’ai tout compris, je penserai que tous ces jeunes qui cherchent encore sont des nazes, la vérité, le bonheur, la sagesse, moi, je saurai mieux qu’eux, mais je les trouverai quand même mignons, les autres, à s’agiter dans tous les sens à la recherche de nouvelles idées supposées faire évoluer l’espèce humaine. Je les regarderai d’un air un peu condescendant, je ferai semblant de les écouter, et je hausserai les sourcils à la vue de leur folie de jeunes. Et je me dirai qu’ils font bien comme ils veulent, pour ce que ça me concerne, oh ben moi oulala.

De toute façon ça ne servira à rien de lutter, les jeunes n’écoutent pas les vieux. Quand je serai vieux, j’aurai lâché l’affaire, secrètement frustré quand même qu’ils ne me prennent QUE pour un vieux.
J’aurai tenté de leur expliquer mille fois, mais ils n’arriveront pas à comprendre que je ne suis pas né vieux, qu’avant moi aussi j’étais jeune bordel de merde !
Réveillez-vous les jeunes, avant j’étais vous !!! Eh, j’ai pas toujours trembloté, d’ailleurs toi, le petit brun qui fais le malin, je suis sûr qu’à ton âge je t’aurais cassé la gueule fastoche, alors arrête de me faire tes petits sourires polis, nom d’une pipe, avant j’étais jeune moi aussi, et ma meuf elle était plus belle que la tienne !!! D’ailleurs elle m’aurait kiffé, ta petite copine. Comment ça « kiffer » c’est ringard ?

De quoi ils parleront, les gamins, quand je serai vieux ? De séries télé, de cinéma, de musique ? Pas étonnant. Ça les mènera à rien.
Le vrai sujet qui nous fait avancer, c’est le temps qu’il fait. Je pourrais en parler des heures sur le chemin de la boulangerie (le pain c’est plus ce que c’était) avec madame euh… Pierret? Perreau? Oh ben je sais plus, mais en tout cas une dame bien sympathique, et qui en a connu des difficultés, notamment avec son mari.

Le foot ? Rendez-vous compte, j’aurai connu Platini, Maradona, Zidane, Cantona, Ronaldo, Messi et l’OM de Papin, Waddle, Boli…
Le basket ? J’aurai connu Barkley, Mutombo, O’Neal, Bryant, et surtout Michael Jordan et les Chicago Bulls et les commentaires de George Eddy.
La télé ? Moi j’aurai eu le Club Dorothée bande de nazes.
Quand je serai vieux, j’aurai connu la grande époque. Nulle part ailleurs et les chroniques d’Antoine de Caunes et de Bonaldi, la popularisation de la carte à puce pour les cabines téléphoniques, l’invention du téléphone portable, du CD, l’apparition de Tetris, Michael Jackson, le prince de Bel-Air et La cité de la peur. Sans oublier Joël Robuchon.

Ça fera peut-être de moi un papy réac, mais quand je me sentirai largué j’aurai toujours ces arguments. La grande époque. Et quand d’avoir connu tout ça fera de moi un vieux con, j’aurai une pensée émue pour les plus tout jeunes d’aujourd’hui, qu’on chambre sur Saturnin et Bonne nuit les petits.

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Poème de 5b

poème de collégienÀ mon dernier déménagement j’ai réussi à perdre un objet qui m’était cher et dans lequel j’aimais me replonger : mon cahier de poèmes de la 5ème.
Je sais pas si vous faisiez ça aussi, mais nous on avait chacun le nôtre, et on se les passait entre nous dans la classe discrètement pour que chacun écrive ce qu’il pensait de nous. Ça a fini par s’appeler comme ça parce que ça tournait toujours au poème, je sais pas trop pourquoi, et Dieu sait comme on est doué en poésie quand on a 12 ans. Des fois ils disparaissaient, ils sortaient de la classe, et ils revenaient une semaine plus tard avec des poèmes de gens qu’on connaissait pas.

C’était vraiment trop bien, les cahiers de poèmes. Moi j’étais fan de Michael Jackson, alors je disais « tu me mets un max d’images de Michael OK? »
Faut se remettre dans le contexte, on devait être grosso modo en 1992, y avait pas les textos et leurs corrections automatiques qui foutent tout en l’air, là on avait les VRAIS textes des copains avec leurs VRAIES fautes d’orthographe.
On faisait d’ailleurs tous la blague des « fotes d’aurtografe » pour donner un peu l’impression qu’on le faisait exprès. Et puis pour le reste, on faisait appel à sa créativité.

Le but de tout ça, clairement, c’était d’abord de collecter de nouvelles images de nos idoles découpées dans Star Club (les plus généreux mettaient même des paroles de chanson qu’on trouvait prédécoupées au dos du magazine), mais c’était surtout de s’assurer qu’on nous aimait bien. Oui, sans faire mon psy de cours d’écoles, ça me semble limpide, on disait que c’était pour rigoler, mais on croisait les doigts pour que les autres écrivent des trucs cool.
Et moi je priais pour que Céline écrive qu’elle m’aimait de façon subtile. Ou Sophie ou Laurence.

Je crois que je me souviens du moment où je l’ai fait tourner, c’était en cours de Maths avec M. Walter, tout haut j’avais dit « ouais écrivez ce que vous voulez on s’en fout », et tout bas je pensais « pitié, pitié faites que Céline écrive subtilement qu’elle m’aime, ou Sophie ou Laurence ou Claire ».
Je n’ai plus revu le cahier pendant plusieurs jours. Il est revenu gonflé de stickers, de coloriages et de poésie prout prout. Il me semble aussi avoir retrouvé plusieurs fois le même poème écrit par des filles différentes. Le fait qu’elles recopiaient des poésies toutes faites n’était pas un secret, mais elles parvenaient à inventer des fautes en recopiant, et ça c’est une performance. Il y avait les filles, qui écrivaient sur l’amour pour toujours et l’amitié pour la vie, et nous les garçons, qui nous entre-insultions joyeusement.

C’est moche d’avoir perdu ce livre. Je me sens coupable pour tous ces collégiens qui m’avaient tout donné, à moi qui les connaissais au mieux depuis deux semaines.
Pour me faire pardonner, je veux rendre hommage à Hélène, qui m’a écrit des vers tristes qui finissaient par « coeur », « pleurs », « mignon » et « pendaison »;
je pense aussi à toi Stéphane, qui avais sorti tes crayons de couleurs pour l’occasion, toi qui coloriais pas si mal pour un collégien de 18 ans,

à toi Sophie, que j’aimais secrètement et qui m’as écrit que j’étais « sympa »,

à toi Salah, qui m’as approximativement dessiné le singe Waïkiki,
à toi Isabel, qui m’as très approximativement dessiné Fido Dido,
à toi Vincent, qui m’as très très approximativement dessiné,

à toi Laeticia, qui m’as écrit partout que tu m’aimais pour toujours et que je n’ai jamais connue,
à toi Julie, qui aimais tant mes « yeux bleus, si bleus comme l’océan » alors qu’en ce temps là déjà j’avais les yeux verts,
à toi Giuseppe, qui m’as mis des photos de célébrités mortes comme Bob Marley, James Dean ou Roch Voisine,
à toi Laurence, que j’aimais secrètement et qui m’as écrit que j’étais « sympa »,
à vous tous qui aimiez bien rigolé avec moi, ah ça oui on a beaucoup rigoler, les autres ont jamais rigolés autant que nous, nous on rigolée plus que les autres,

et à toi Céline, que j’aimais secrètement et qui m’as écrit que j’étais « sympa »…

En ce temps là on en avait rien à foutre de rien, on faisait rimer « liberté » avec « puberté », on dessinait des zizis avec des petites gouttes de pipi, et on riait, on riait… rendez-vous compte, des petites gouttes de pipi… On savait rigoler à l’époque.

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J’aurais voulu parler arabe…

… parce que je ne compte pas les fois où je suis passé devant un groupe de vieux papys qui parlaient arabe entre eux, mystérieux moustachus au costume en tweed boutonné, et où je me suis senti frustré de ne pas pouvoir les rejoindre et taper la causette.

Parce que je suis trop jeune, certainement, pour pouvoir converser avec le vieil arabe qui en a tant vu, mais surtout parce que je ne parle pas un traitre mot de ce langage un peu âpre à mon oreille d’occidental ordinaire, un peu comme le serait un Cahors au palais d’un habitué des sirops pêche-abricot.

Je veux savoir ce qu’ils se disent. J’aimerais connaître leurs sujets de conversation. Qu’est-ce qu’ils peuvent bien se raconter? Est-ce qu’ils parlent du temps, des informations, du poids de l’âge sur leurs articulations, comme les autres vieux? La logique voudrait que oui, mais leurs visages me font penser que non. Ou alors ils prennent ça bien au sérieux, le temps qu’il fait. Ils ont pas du tout l’air de déconner, Laborde n’a rien à voir là dedans. Non, je pense qu’ils ont leurs sujets spécifiques de vieux papys arabes, sujets auxquels je ne connais rien. Ça pose une deuxième difficulté à s’intégrer à la conversation, me direz-vous, mais je suis pas con, si j’apprenais l’arabe je prendrais l’option « sujets de vieux papys arabes », sans quoi ça n’aurait aucun intérêt.

J’apprendrais des mots qu’on ne peut pas traduire en français, des sentiments qu’on ne peut pas exprimer en français, des trucs qui se sont passés et qu’ils ont oublié d’écrire dans les bouquins d’histoire-géo Nathan. J’apprendrais pourquoi le tweed c’est bien, si les blagues sur le Coran on peut vraiment pas…

Alors, une fois que je saurais de quoi on parle et comment on en parle, je passerais innocemment devant un de ces groupes d’au moins sexagénaires au regard grave, et là, enfin, je pourrais réaliser mon rêve…

« excusez-moi messieurs, j’entends que vous parlez du temps qui passe, et il se trouve que c’est un de mes sujets préférés ; vous en pensez quoi, vous, de Catherine Laborde?
– … jeune homme, votre arabe est parfait, je suis impressionné…
– oh non ne le soyez pas, disons que je me débrouille. »

Oui, si je parlais arabe, je me la donnerais parce que c’est la classe.

Et puis on parlerait des enfants, de la France, de l’égalité des chances, de ce qui se passe dans les pays arabes, du temps, d’Abdel, ce sacré déconneur, qui est retourné vivre en Tunisie, du JT de Pernaut. Du petit Rachid qui est apparu gesticulant dans un sujet sur la violence dans les banlieues alors qu’il était juste trop content de passer à la télé.

Et surtout, surtout, je caserais un petit « Flonce Télécôm ». Parce que ça doit vouloir dire un truc particulier en arabe, « Flonce Télécôm », ils le disent tout le temps.

Et puis je m’éclipserais, la baguette à la main et le sourire aux lèvres, heureux et fier d’avoir su, enfin, parler de tout et de rien comme toujours, mais pour une fois pas avec ceux qui m’ont tout et rien appris.

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Je dois écrire un premier article…

…enfin, ce qui devra avoir le statut de « premier article ». Parce que, en vrai, ce n’est pas le premier, mais c’est plus intéressant de commencer par un premier article.
Du coup, j’ai beau chercher, je n’arrive pas à décider du thème qui pourrait servir de commencement à ce blog.
Ce matin au réveil, avant même d’ouvrir les yeux, une question m’est venue : « tiens, mais qu’est-ce qu’ils deviennent, Tokio Hotel? ». J’aurais bien parlé de ça, mais plusieurs raisons m’en empêchent :

1 – j’ai déjà posé la question sur Facebook. Du coup, comme pour l’instant seules mes connaissances lisent ce blog, ça pourrait faire répétitif. En plus, on a déjà plus ou moins fait le tour de la question, et ça a tourné au porno gay incestueux.
2 – il aurait fallu faire des recherches et tout, et si ça commence comme ça, vous allez prendre de mauvaises habitudes, et dans quelque temps vous allez me demander des nouvelles de Lou Bega.
3 – tout le monde sait bien qu’on s’en fout.

Du coup, je me suis dit que je n’avais qu’à expliquer pourquoi j’ai décidé de créer mon blog. Comme premier article, c’est un peu bateau mais c’est pas con. Le problème, c’est qu’avec ma forte tendance à tout tourner à la dérision, j’aurais dit n’importe quoi. J’en veux pour preuve le fait que dix secondes après avoir eu cette idée, le potentiel article avait déjà pour titre « j’ai rencontré Dieu ».
Je vais garder ce titre pour quand j’aurai rencontré Dieu pour de bon, ça pourrait faire un sujet croustillant.

Désespéré, j’ai posé la question à mon rejeton de trois ans. Doutant de ma capacité à développer un texte intéressant sur sa proposition, j’ai du lui expliquer malgré moi que « caca boudin » c’est tout pourri comme titre. Malgré moi parce que j’aime bien en fait, c’est juste que je maîtrise pas vraiment le sujet.

J’ai cherché, cherché, oubliant déjà ma première règle, ne jamais tergiverser, écrire sans réfléchir ce qui me passe par la tête quand au coin du feu, la pipe au bec sur mon tapis de mouflon, je regarde à travers mon verre de scotch haut de gamme mon immense bibliothèque tapissée d’éditions originales, l’échelle de bois placée dans les « B » m’indiquant qu’il y a bien longtemps que je n’ai pas plongé le nez dans un Racine, et là je me dis, « mais pourquoi, pourquoi des fois, les filles, elles achètent des bottes blanches vernies? »

J’ai donc décidé de la jouer honnête. Et d’écrire que je ne sais pas quoi écrire. Ah ben il est beau le blogueur, tiens, ça fait une éternité qu’il la sent trop bien d’écrire tout plein d’articles, et le voilà qui s’élance dans l’art de l’hésitation.

J’hésite…

Je le fais ou pas?…

Bon.

Le 16 janvier 2012, Tokio Hotel lance une application sur iPhone, appelée BTK. Sur cette appli, vous trouverez les dernières news, photos et vidéos du groupe.
En plus de travailler sur cette application, les membres de Tokio Hotel travaillent depuis quelques mois sur leur futur album. Une rumeur dit que l’album pourrait sortir au printemps 2012, ce qui semble improbable étant donné qu’ils sont encore en studio.
Pour plus d’infos sur Tokio Hotel, voir petit 3.